vendredi 6 juin 2014

Partir, c'est un arrachement, une manière d'amputation.

Adieu Saigon Bonjour Séoul


Et voilà les 10 semaines fatidiques se sont écoulées plus vite que je ne l'aurai pensé. Je me revois encore faire ma valise, galérer à choisir quoi prendre, patienter à l'aéroport et flipper dans l'avion. Je me prépare à revivre ces sensations dans quelques heures mais avant ça j'essaie de réaliser que le Vietnam c'est terminé. J'ai passé 67 jours et j'ai dû parcourir plus d'un millier de kilomètres à travers les bus, les motos barges, les taxis ambulants et évidemment à pied. J'aurais surement mangé des choses que je n'aurais jamais mangé, même mon côté végétarien m'a abandonné et je me suis essayée à des sortes de viandes comme le sanglier. Ne parlons même pas des fruits de mer et de leur dérivée, poulpe, calmar, crevettes, gambas. J'aurais probablement avalé plus d'une centaine de Caphe sua Da (cafe froid, glacon, lait concentré) et j'me retrouve p't'être à la limite de l'overdose de caféine. J'aurais passé la plupart de mon temps à essayer de me faire comprendre, à sourire et saluer à des 'Hello' volages qu'on nous balançait gratuitement dans les rues. J'aurais passé des soirées avec mes colocataires à chasser Henry, Henry Jr. et Georgette, les cafards invincibles.  J'ai eu un accident, j'me serais perdue au moins une dizaine fois. J'ai pleuré, j'ai ri et j'embrasse toutes les personnes qui ont participé à ce trop plein d'émotions. 

Un bilan un peu pourrave,

J'espère revenir ici, j'espère voyager, j'espère revoir les personnes qui me sont chers maintenant. 

Et j'vais pas pleurer, j'vais juste continuer de rêver (et fêter mon départ comme il le faut)

Des bisous. ♥