mardi 22 avril 2014

Ne jamais dire jamais

Je crois que cette année mon anniversaire était une sorte de malédiction karmaniesque qui a fait que j'ai passé les quatre jours les plus interminables de toute mon existence. 

Tout a commencé le Jeudi 17 Avril. Par cette journée ensoleillé où la température atteignant pratiquement les 40°C, je suis tombée malade. Je pense que c'était une indigestion dû aux choses bizarres que j'ai pu ingurgiter, mais en tout cas je pouvais plus rien avaler sous peine que ça termine directement dans les toilettes dans des circonstances plutôt dégueulasses. Vendredi je ne suis donc pas allée en stage et j'ai passé ma journée à somnoler dans mon pieu. Super. Géniale. Le soir après avoir mangé trois bouts de soja et commençant à me sentir vraiment mal, mes colocs m'ont quand même proposés (soit disant pour me remonter le moral alors que je savais très bien qu'ils voulaient pas rester seuls sans moi haha) de sortir un peu chez des amis d'amis d'amis, en me promettant qu'ils rentreraient pas tard...Après avoir bataillé j'ai cédé et au final j'y suis allée (à leurs risques et périls si je leur vomissais dessus, c'était pas ma faute) Là-bas je rencontre une de mes colos qui essaie par tous les moyens de se faire vomir parce qu'elle aussi ne se sent pas super bien (épidémie?) Au final même pas une heure plus tard on décide de rentrer toutes les deux en scooter, parce que les autres n'avaient définitivement pas la volonté de rentrer avant minuit. Et là, dans un énorme rond point de Dien Bien Phu, un enfoiré avec sa copine nous percutent de plein fouet avec leur moto. On a carrément volé, en s'écrasant par terre sous un tonnerre de crissements. C'était top. Les chauffards évidemment sont repartis en un rien de temps alors que nous on galérait à pousser la moto qui démarrait plus. Elle avait l'épaule défoncé et ma jambe me brûlait comme si quelqu'un y avait mit de l'essence et ensuite le feu. Je pense que se fût l'une des pires nuits que j'avais jamais vécu. Ma jambe me lançait sans arrêt, j'avais tellement envie d'avoir une scie sous la main pour pouvoir la couper tellement c'était insupportable. 3h plus tard et 2 ibuprofènes j'ai pu m'endormir. Le lendemain matin j'avais l'impression que ça allait mieux parce que la douleur avait quasiment disparu et même si ma jambe ressemblait à du steak rouge vif, j'avais moins cette sensation de brûlure que la veille. Je décide donc de rejoindre une amie, parce que mon programme d'aller visiter le centre de Saigon tenait toujours. Après l'avoir retrouvé, on passe dans une pharmacie pour acheter quelques compresses, de la Bétadine (ou quelques choses dans ce style) et du scotch. Charlène - mon amie rencontrée quelques semaines plus tôt- décide de m'emmener dans son café favoris. J'ai pu y rencontrer des gens vraiment merveilleux. Je pensais pas que ça existait encore. Le gérant du café parlait un anglais presque parfait (ce qui est rare vers chez nous) et nous a fait des cafés délicieux pour des prix à couper le souffle ! Il a étudié en Italie,  où il apprit toute la science du café, comment les préparer, les mettre en forme (avec des décorations etc.) Il était avec deux de ses apprentis et c'était vraiment intéressants de les voir travailler. Profitant de cette petite pause, je commence à jouer les infirmières avec ma jambe, quand les deux jeunes s'en aperçoive et décide de m'aider. J'ai trouvé ça teeeeeellement chou que j'étais à deux doigts d'en pleurer. Le gérant du café est même allé m'acheter du coton pour pouvoir appliquer la pseudo-Bétadine. Après mon magnifique pansement j'ai eu droit à une photo parce que 'Facebook ! Facebook' et une petite danse accompagné d'un défilé parce que j'avais inventé un nouveau Fastion Style, yeah. Enfin bref ces gens étaient formidables et je pensais à la France où personne n'aurait jamais eu un tel geste. 

Ce jour là nous avons vu le marché de Tan Dinh proche de l'Eglise Rose. Le Bouddhisme est la principale religion au Vietnam mais il reste quand même une concentration de chrétiens (à cause de l'occupation par les Francais) On retrouve alors quelques églises dans la ville. Notamment celle ci que j'ai bien apprécié à cause de sa couleur vraiment atypique qui contraste avec les bâtiments aux alentours. Elle a été construite dans aux XIXieme siècle par les Francais et est entourée par un petit jardin et un couvent avec une statue de Jesus.
L'Eglise Rose de Tan Dinh


Eglise rose

Couvent près de l'Eglise Rose
Eglise Rose


Le Marché de Tan Dinh

Le Marché de Tan Dinh

Ensuite on est allée faire un petit tour au Musée de la Femme. Une exposition sur les habits et bijoux au fil des sicèles, de leur création à leur évolution. On y trouve aussi quelques textes sur l'arrivée de l'indépendance pour la femme.




Robe de Mariee

Robe traditionnel
Et on termine la journée par le café paradisiaque.



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